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L'expérience collaborateur : Bien-être au travail ou bien-être en travaillant ?

On entend énormément parler de bien-être au travail ces dernières années. D'innombrables entreprises, PME comme multinationales, glosent sur le sujet. D’autres structures en ont fait leur spécialité en proposant des formations, livres blancs et préceptes philosophiques.




De la création du métier de Happiness Officer au Happiness Management, les organisations, poussées par les géants de la Silicon Valley et leurs images de locaux au design hyper chiadé, déploient des mesures plus ou moins innovantes. On installe des poufs dans l’open-space, des baby-foots en salle de pause, on sert des fruits à volonté et on érige le BONHEUR du salarié en priorité. Il faut rendre heureux ses salariés en leur proposant des cours de fitness gratuits.


Il faut le reconnaître, on frôle l'overdose.


Pire, certaines démarches tournent à la parodie.


Début septembre, un débat enflammait LinkedIn. Après la publication d’un article du journal Le Monde sur la quête de la bienveillance à tout prix, plusieurs utilisateurs du réseau social sont montés au créneau :


« La bienveillance dégouline de partout, assénait un dirigeant. Alors qu’elle devrait être une posture positive et constructive, elle est devenue une injonction hypocrite et régressive.»


« Et si on en finissait avec le consensus mou dans le monde professionnel ? », questionnait un manager.


Plus que de critiquer l’envie d’empathie et d’épanouissement des salariés, chez Sociacom, nous pensons qu’il faut statuer sur l’endroit où nous œuvrons pour le bien-être.



Nous ne cherchons pas à ajouter à l’emploi du temps du collaborateur un instant de bien-être. Nous voulons que SA MISSION lui procure du plaisir, qu’il soit fier d’être performant.


Nous ne prétendons pas le rendre heureux en général car nous savons que la préservation de sa vie privée est essentielle. Nous concentrons en revanche notre effort sur la motivation et l'implication des équipes dans leur travail.


Nous ne prônons pas le bien-être au travail mais le bien-être en travaillant.


Pour Sociacom, les démarches de bonheur au travail et de bien-être des salariés doivent être intégrées aux techniques de gouvernance. Même, en allant plus loin, nous en faisons une valeur ajoutée, une prestation bonus dans toutes nos missions.


Une mission de PLM peut avoir un volet humain quand notre équipe prend le temps de partager ses best practices avec le client. Une mission de direction de projet peut rendre heureux les collaborateurs quand ils impulsent une vraie dynamique chez le client. Une mission de conduite du changement relève du bien-être quand elle vise à obtenir l’adhésion pleine et entière des équipes.



Il y a peu, une équipe Sociacom a été appelée à la rescousse au milieu d’un projet. Budget dépassé, équipe épuisée, le plan patinait et l’ambiance se détériorait. Il fallait faire l’impossible en bouclant deux fois plus vite le projet. Nous avons réussi. Pourquoi ? Parce que nous avons concentré nos efforts sur les personnes. Comment va-t-on remobiliser les troupes ? Voilà la question qui nous occupait. Nous avons été porteurs et diffuseurs d’un état d’esprit qui a poussé les collaborateurs à se dépasser comme jamais. Résultat, alors que nous avons travaillé avec une intensité rare, tous ont fini le projet avec le sourire et l’envie de recommencer.


Bref, le bien-être au travail n’est pas une corde ajoutée à son arc. C’est une manière de s’engager. C’est la vision qui fait la différence. C’est un état d’esprit.


C’est aussi un ensemble de techniques pragmatiques.

Nous pensons que se doter d’outils formels (questionnaires par exemple) et informels (entrevues) pour évaluer la satisfaction de nos collaborateurs est le corollaire indispensable de la volonté d’une politique de bienveillance. Non à la jolie coquille vide !


C’est enfin du résultat.

Parce que justement nous refusons l’hypocrisie, nous gardons en tête l’impératif de performance d’une entreprise. Rechercher uniquement le « bonheur » d’un collaborateur sans le succès de l’entreprise est voué à l’échec.


Le bonheur en entreprise pour Sociacom, en résumé, c’est :

  • savoir ce que tu fais

  • comprendre pourquoi tu le fais

  • aimer ce que tu fais

  • être récompensé pour ce que tu fais


Et vous, que pensez-vous des démarches de bien-être ou bonheur au travail ? Quelles mesures avez-vous mises en place dans votre organisation ?



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