top of page

Trois jeunes diplômés de moins de 30 ans nous racontent leur entreprise idéale




Ils s’appellent Rachel, Fatma et Victor. Ils ont 26 et 27 ans. Diplômés d’écoles de commerce réputées, fraîchement recrutés en entreprise dans les secteurs de la transformation digitale et de la vente, que pensent-ils du monde du travail ? Quelles sont leurs aspirations professionnelles ? Interview croisée.



Selon toi, quel est le point commun de tous les jeunes de ta génération par rapport au monde du travail ?


Fatma : Dans mon entourage, nous sommes de plus en plus à la recherche d'épanouissement. Cela passe par la recherche d'un travail qui nous motive, que nous avons plaisir à réaliser, par la recherche de confiance de la part de nos managers et la possibilité d'avoir plus d'autonomie.


Rachel : Je pense que nous sommes en quête d’épanouissement via un équilibre vie pro / vie perso. Tout en ayant un travail stimulant avec des responsabilités.


Victor : Selon moi, deux choses sont prises plus largement en compte par ma génération : le bonheur au travail (relation avec ses collègues et son manager, culture d’entreprise, etc.) et l’équilibre vie pro / vie perso.


Donne-nous 3 mots qui permettent tout de suite de comprendre à quoi ressemble ton entreprise idéale :

Fatma : Flexibilité, méthode, confiance.


Rachel : Bienveillance, épanouissement, évolution.


Victor : Il y a une première notion qui reste essentielle : c’est le niveau de rémunération. Une entreprise qui rémunère ses employés à leur juste valeur, c’est à la fois un avantage direct mais aussi une reconnaissance pour le travail accompli.


Il y a une seconde notion autour de la confiance accordée aux employés : la possibilité de prendre des initiatives, de se tromper, de ne pas être micro-managé.


Enfin, la notion de perspective est importante. Perspective professionnelle pour pouvoir se projeter et évoluer au sein de son entreprise mais aussi perspective pour donner un sens à son métier.



Comment vis-tu les échanges avec les autres générations en entreprise ?


Fatma : Travailler et échanger avec plusieurs générations différentes apporte beaucoup dans le monde du travail. Parfois certaines personnes ont fait toute leur carrière dans une entreprise, ils ont alors énormément à nous transmettre. Leur discours nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'entreprise, les méthodes et les bonnes pratiques à privilégier.


Rachel : J’aime bien échanger avec d’autres générations. Je préfère presque d’ailleurs car c’est très enrichissant, comprendre comment ils voient l’entreprise, le partage de connaissances et d’historique de l’entreprise.


Victor : Je les vis très bien. Les générations précédentes ont toujours beaucoup de choses à nous apprendre. Il faut être curieux pour s’intéresser à des discussions parfois loin de son quotidien. Par exemple, lors de la dernière pause-café, j’ai eu une discussion passionnante sur le pliage de poussette avec un collègue !

En tant que nouvelle génération, nous sommes aussi là pour apporter de nouvelles idées ou de nouvelles pratiques dans notre entreprise. Les réseaux sociaux (exemple classique) peuvent être parfois peu ou mal utilisés par les équipes.



Selon toi, quel devrait être l’axe de travail prioritaire des entreprises dans leur manière de manager les jeunes ?


Fatma : Pour moi le bien-être au travail est l'axe à développer en priorité pour attirer les jeunes de ma génération. Mais le bien-être au travail c'est très large comme notion ! Pour parvenir à l'épanouissement des jeunes salariés, il n'y a pas de bonnes recettes mais de bons ingrédients. Je pense que les atouts à ne pas oublier dans le bien-être au travail sont la confiance, la reconnaissance et la bienveillance.


Rachel : L’accompagnement a minima. C’est essentiel pour assurer une bonne montée en compétences, mais aussi favoriser la relation employé / manager.



La transformation digitale c’est plutôt un concept de jeunes ou de vieux ?


Fatma : La transformation digitale est plutôt un concept intergénérationnel. Les « vieux » d'aujourd'hui étaient pour moi déjà dans cette transformation. C'est peut-être un terme en vogue qui vient décrire ce qui existe depuis de nombreuses années. Cette transformation s'accentue et devient nécessaire pour les entreprises pour rester compétitives.


Rachel : La transformation digitale c’est surtout un grand concept fourre-tout ! Mais je dirais que c’est plutôt jeune, car cela regroupe principalement des nouvelles méthodes de travail, des nouveaux process et bien d’autres choses encore. Une dynamique facilement insufflée par les jeunes car nous sommes nés avec.


Victor : La transformation digitale, à bien des niveaux, n’est plus un concept si récent que ça. Elle avait commencé bien avant que nous rentrions sur le marché du travail. Donc, où positionne-t-on la frontière entre « jeune » et « vieux » ?

Je ne pense pas qu’il y ait une règle absolue en la matière. Certains « vieux » sont bien plus à l’aise avec les outils digitaux que certains jeunes.



Est-ce que tu as un nom d’entreprise ou de patron.ne / entrepreneur.e qui te fait rêver, qui est ton modèle ?


Fatma : Je n'ai pas de patron idéal ni de nom d'entreprise de rêve mais j'ai le portrait en tête d'un management idéal. Pour moi, une des clés de ce management est la transmission. C’est nécessaire pour me faire évoluer. Cela passe par la transmission de méthodes ou encore par des feedbacks réguliers permettant de voir comment je peux m'améliorer.


Rachel : J’admire la carrière et la réussite d’Oprah Winfrey. Une vraie carrière à l’américaine qui me fait un peu rêver. J’aime son histoire, la force de caractère qu’elle a, son parcours et ce qu’elle a réussi à en faire. Un bel exemple à suivre d’après moi.


Victor : Franchement, je n’ai pas vraiment de modèle qui me fait rêver.


---


Comment intégrer les attentes des jeunes générations à votre stratégie de management ? Par quels mécanismes peut-on faciliter les échanges intergénérationnels ? Sociacom peut vous accompagner. Contactez-nous.


bottom of page