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De SAFe à l’IA : la gestion de projet entre dans une nouvelle ère

Dans un monde où la complexité des projets ne cesse de croître , multiplication des parties prenantes, délais comprimés, incertitudes technologiques , les organisations industrielles adoptent à la fois des cadres de travail robustes comme SAFe (Scaled Agile Framework) et explorent les possibilités offertes par l’intelligence artificielle (IA).


Pour Sociacom, qui intervient depuis 12 ans dans le PLM, la convergence de ces deux dynamiques est centrale : comment accompagner nos clients pour qu’ils ne subissent pas ce double mouvement, mais qu’ils en tirent parti ?


26 % des organisations déclarent utiliser SAFe comme cadre de scaling Agile.

En parallèle, selon le dernier sondage McKinsey 2025, plus de 75 % des entreprises utilisent l’IA dans au moins une fonction de leur organisation, souvent pour redessiner des workflows, créer des gouvernances et retravailler les processus. Source: McKinsey & Company


Ces deux chiffres montrent une réalité : SAFe reste un référentiel puissant — mais pas majoritaire — tandis que l’IA est en train de devenir une technologie pervasive dans les entreprises.


1. SAFe : ses forces, ses limites, son adaptation

SAFe est adopté par de nombreuses grandes organisations comme méthode de scaling Agile pour introduire de la prévisibilité, de la cohérence entre équipes, et une gouvernance forte. Toutefois, son usage semble stagner ou même décliner dans certains rapports. Par exemple, dans le 17th State of Agile Report, seuls ~26 % des répondants affirment utiliser SAFe au niveau de l’entreprise.


Ce recul peut indiquer que certaines entreprises préfèrent des approches hybrides ou adaptent SAFe plutôt que de le suivre à la lettre — ce qui rejoint notre expertise chez Sociacom : adapter les cadres aux réalités des clients.


2. L’IA : levier de transformation pour la gestion de projet

L’IA est souvent utilisée pour l’automatisation des tâches répétitives : reporting, suivi de budget, dashboards automatiques, alertes sur les risques ou encore sur la prédiction des risques et optimisation des ressources : grâce aux données historiques, les modèles d’IA peuvent identifier les goulets d’étranglement avant qu’ils ne deviennent critiques.


Toutefois l’IA requiert une montée en compétences (upskilling) forte des organisation : technologie, éthique, gouvernance, gestion du changement. Le rapport PMI souligne que beaucoup de chefs de projet n’ont pas encore une expérience forte avec les outils IA, ce qui représente à la fois un risque et une opportunité.


3. L’intersection SAFe + IA : quel avenir ?

SAFe apporte une structure, des rôles, des cérémonies, des PI (Program Increments), etc. L’IA peut s’intégrer dans ce cadre pour en améliorer l’efficacité : par exemple, pour prévoir les dépendances inter-équipes, automatiser certains aspects de la planification des PI, identifier les risques transversaux, etc. Mais attention : si l’organisation n’est pas prête (culture, gouvernance, compétences), l’IA peut créer des désalignements ou des effets secondaires (biais, manque de confiance, surpromesses).

 

La gestion de projet est à un tournant : le choix n’est plus SAFe ou IA, mais SAFe et IA, ou plus largement un cadre évolutif + une stratégie d’intelligence augmentée.


Sociacom, avec sa triple expertise Project Management, Change management et Artificial Intelligence, est bien placée pour aider ses clients à :


  • choisir/adapter le cadre SAFe (ou hybride) qui leur convient,

  • intégrer progressivement l’IA dans leurs pratiques,

  • former les équipes, mettre en place une gouvernance responsable, et accompagner le changement pour que ces transformations soient durables.


 
 
 

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